Comprendre la dépression saisonnière

Nous connaissons tous une personne qui a une baisse de moral, du mal à dormir, une baisse de motivation. Outre le fait que ce soit la fin des vacances, de la saison estivale et la reprise d’un rythme, ce phénomène est « typique » de septembre / octobre.

Les symptômes peuvent être :

  • Troubles de l’humeur
  • Irritabilité
  • Manque de motivation
  • Léthargie
  • Tristesse inexpliquée
  • Baisse de libido
  • Questionnement sur soi

 

Tout le monde peut ressentir un ou plusieurs de ces troubles à des degrés différents. Ce « mal-être » peut être passager ou perdurer tout l’hiver selon la sensibilité de chacun mais pas que…

Qu’est-ce exactement ?

Contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas juste un état d’âme ou la nostalgie de l’été qui s’achève. C’est une réelle sensibilité physiologique.

 

Pour comprendre ce phénomène, faisons un focus sur le cycle circadien : c’est un rythme de 24 à 25h (selon les organismes) qui est remis à l’heure par l’œil selon la luminosité qu’il perçoit.

Grâce à notre œil et sa captation de la lumière du jour, des neurones spécifiques vont être stimulés et donner certaines informations à notre cerveau dans une région spécifique (le noyau supra chiasmatique).

 

C’est ainsi que notre œil et la lumière jouent un rôle très important dans de nombreuses fonctions physiologiques : ils sont garants de notre « chronobiologie » :

  • Rythme cardiaque
  • Circulation sanguine
  • Production d’hormones
  • Veille / sommeil
  • Régulation de la température corporelle

 

Un « déficit de lumière » ou une sensibilité particulière au niveau des récepteurs du cerveau peuvent engendrer les symptômes cités plus haut.


La lumière est aussi source de vitamine D qui stimule la production de sérotonine. Ce neuromédiateur intervient dans la régulation de notre humeur. C’est pour cela une fatigue intense peut se faire sentir lorsque la luminosité baisse.

Pour aller un peu plus loin ...

La stimulation du nerf optique, envoie un message via le noyau suprachiasmatique, notre épiphyse (appelée aussi « glande pinéale »).

Cela entraine une réaction en chaîne :

  • La sécrétion de mélatonine, notre hormone régulatrice : elle renseigne notre corps sur la durée du jour et de la nuit.
  • Cette hormone va également influencer la libération d’une autre hormone : le cortisol (quand la concentration de mélatonine baisse, celle du cortisol augmente).
  • Le cortisol est libéré dans la journée sous forme de 4 pics qui déclenchent une hyperglycémie, entraînant ainsi une sécrétion de l’insuline par le pancréas (hormone qui permet de faire « rentrer » le glucose dans nos cellules et ainsi faire baisser le taux de sucre dans le sang). Cette hyperglycémie active la faim et la satiété.

On comprend donc que ces hormones étroitement liées sont responsables de beaucoup de facteurs physiologiques. Une « simple » baisse de lumière peut entraîner plusieurs troubles liés à la sécrétion de celles-ci : des perturbations sur l’endormissement, le sommeil, des envies de chocolat ou de sucrerie plus que de coutume.

L’énergétique chinoise dans tout ça...

En énergétique chinoise, la période entre 2 saisons est nommée : l’intersaison. Cette période est associée à la loge Terre qui a pour « ministre » La Rate, le Pancréas et l’Estomac.

Cette loge est au centre de tout, comme dans notre vie. La terre est le support de toute vie : elle nous nourrit, elle est mère de tout ce qui pousse, de ce qui vit. A l’image des récoltes, une grande partie de notre système digestif compose cette loge énergétique : on digère ce que l’on a semé au printemps et récolté en été.

Notre Terre est donc très sollicitée pendant ces périodes et doit être « chouchoutée » pour se prémunir de la période hivernale qui arrive. Nous avons besoin de nous recentrer sur nous même, de nous reconnecter à notre Terre intérieure : c’est d’elle que dépend l’harmonie avec notre environnement.

Les soucis que peuvent engendrer la rentrée, la reprise et la diminution de la luminosité peuvent ébranler l’équilibre de notre Terre. Et c’est ainsi que l’envie de friandises (bonbons, chocolat, gâteaux etc..) et des difficultés à digérer surviennent. En médecine, la rate participe à l’immunité. En énergétique, elle distribue cette « nourriture » aux autres organes.

Il est donc très intéressant d’équilibrer cette loge avant notre « hibernation » pour être plus en forme, stimuler notre immunité face aux virus de l’hiver et être en harmonie avec notre environnement direct.

Elodie-Faure
Elodie Faur

Riche de mes connaissances et de mes expériences, je souhaite faire bénéficier de cette approche à toutes personnes voulant un accompagnement personnalisé et global.

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